Ernesto Che Guevara Voyage A Motocyclette

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.Le style churrigueresque est un style1.L'h�pital de Guia (note de l'auteur).baroque charg�, tr�s r�pandu en Am�rique latine (N.d.T.).146 147ni gloire.De l'art, je n'en vois pas ; du courage, en un certain� quoi nous sommes finalement parvenus, apr�s bien dessens ; de l'adresse, un peu ; de l'�motion, c'est selon.En deuxall�es et venues.L'apr�s-midi, nous avons visit� le labora-mots, tout d�pend de ce qu'on a � faire le dimanche.toire.On n'a pas grand-chose � lui envier car il laisse beau-Nous avons consacr� la journ�e du lundi � visiter unecoup � d�sirer, mais il poss�de tout de m�me un fichiernouvelle fois le mus�e anthropologique et sommes all�s lebibliographique formidable quant � sa clart�, sa m�thode desoir, comme � l'accoutum�e, chez le Dr Pesce o� nous avonsclassement, ainsi que par sa quantit� de fiches r�pertori�es.rencontr� un professeur de psychiatrie, le DrValenza, dont laNous sommes bien entendu all�s d�ner chez le Dr Pesce, quiconversation s'est r�v�l�e tr�s agr�able.Il nous a racont�s'est montr� comme toujours un interlocuteur des plusplusieurs anecdotes sur la guerre, et d'autres dans le style sui-agr�ables.vant : � L'autre jour, je suis all� au cin�ma dans mon quartierCe dimanche �tait pour nous un grand jour, car nouspour voir un film de Cantinflas 1.Tout le monde riait, et moiallions assister � une corrida pour la premi�re fois, ce qui,je ne comprenais rien.Mais je n'�tais pas en cela un ph�-m�me s'il ne s'agissait que d'une novillada, c'est-�-dire d'unenom�ne, car les autres non plus ne comprenaient rien.Maiscorrida avec des taureaux et des taurillons de second rang,alors, de quoi riaient-ils ? En r�alit�, ils riaient d'eux-m�mes,nous remplissait d'impatience.� tel point d'ailleurs qu'ilc'est d'une partie de son �tre que chacun des spectateursm'�tait presque impossible de me concentrer sur la lectureriait.Nous sommes un peuple jeune, sans tradition, sansd'un livre de Tello que j'avais commenc� � la biblioth�queculture, � peine soud�.Et c'est de tous les d�fauts dont notreau cours de la matin�e.Nous sommes arriv�s juste pour lacivilisation au berceau n'a pu se d�faire qu'ils riaient.Maiscorrida et, au moment o� nous rentrions, un novillero �taitd'ailleurs, est-ce que l'Am�rique du Nord, avec ses mono-en train de tuer le taureau, mais selon une m�thode diff�-blocs g�ants, ses automobiles et ses performances, a purente de la m�thode habituelle, le descabellamiento1.R�sul-d�passer notre �poque, a cess� d'�tre jeune? Non, les diff�-tat : le taureau a pass� dix minutes � souffrir, couch� contrerences touchent la forme, pas le fond, toute l'Am�rique estla palissade, car le torero ne r�ussissait pas � l'achever et leunie en cela.En regardant Cantinflas, j'ai compris le pan-public sifflait.Au troisi�me taureau, il y eut une certaineam�ricanisme! ��motion, car l'animal encorna le torero de fa�on spectacu-Le programme du mardi n'apportait rien de nouveau parlaire et le projeta dans les airs, mais les choses s'arr�t�rent l�.rapport � celui du jour pr�c�dent, du moins pour lesLa f�te a pris fin avec la mort du sixi�me animal, sans peine1.Le descabellamiento consiste � tuer le taureau d'un coup de pointe � la 1.C�l�bre acteur comique du cin�ma mexicain des ann�es cinquantenuque (N.d.T.).149148mus�es, mais � trois heures de l'apr�s-midi nous avions ren-des pharmacies, de m�me nous ne permettons pas aux phar-dez-vous avec le Dr Pesce qui nous offrit, � Alberto un cos-maciens de se m�ler de ce qui ne les regarde pas.� Latume blanc et � moi, un pull de la m�me couleur.Tousr�ponse d'Alberto promettait d'�tre tr�s violente, si bien ques'accord�rent pour dire que nous ressemblions presque � desje lui ai envoy� un petit coup de coude dans les reins pourpersonnes comme il faut.Le reste de la journ�e est sanslui en �ter l'envie.importance.L'une des choses qui nous a le plus impressionn�s, malgr�Plusieurs jours passent et nous voil� le pied � l'�trier, maissa simplicit�, fut la sc�ne d'adieux avec les malades.� euxnous ignorons encore � quel moment pr�cis nous allons par-tous, ils ont r�uni 100,50 sols qu'ils nous ont remis avec untir.Voil� deux jours que nous devrions d�j� �tre en voyagepetit mot grandiloquent.Ensuite, plusieurs d'entre eux sontmais le camion qui doit nous emmener n'est toujours pasvenus prendre cong� de nous individuellement ; plus d'un apr�t.Selon les divers points de vue que comporte notrevers� des larmes en nous remerciant du peu de vie que nousroute, le bilan est assez positif.Dans le domaine scientifiqueleurs avions donn�e en leur serrant la main, en acceptanten g�n�ral, nous avons visit� des mus�es et des biblio-leurs petits cadeaux ou en s'asseyant parmi eux pour suivreth�ques.La seule chose qui vaille vraiment la peine, c'est leun match de football.S'il y a quelque chose qui puisse nousMus�e arch�ologique cr�� par le Dr Tello.Dans notreinciter � nous consacrer s�rieusement un jour � la l�pre, c'estoptique scientifique particuli�re, c'est-�-dire la l�pre, nousbien cette affection que nous t�moignent partout lesn'avons rencontr� que le Dr Pesce, les autres ne sont que desmalades.disciples et ont beaucoup de chemin � parcourir avant deComme ville, Lima ne tient pas la promesse h�rit�e de saproduire quelque chose de valeur.Etant donn� qu'au P�roulongue tradition de ville des vice-rois, mais ses quartiers r�si-il n'y a pas de biochimistes, le travail de laboratoire est effec-dentiels sont en revanche tr�s coquets et tr�s spacieux, detu� par des m�decins sp�cialis�s.Alberto a parl� avec cer-m�me que ses rues nouvelles.Un fait int�ressant � noter : letains d'entre eux pour les mettre en relation avec des gensd�ploiement policier autour de l'ambassade de Colombie.de Buenos Aires.Avec les deux premiers, tout s'est bienPas moins de cinquante policiers, avec ou sans uniforme,pass�, mais avec le troisi�me.au d�but, Alberto s'est pr�-montent la garde en permanence autour de tout le p�t� desent� comme le Dr Granado, sp�cialiste de la l�pre, etc., etmaisons environnant.on l'a pris pour un m�decin, mais le probl�me est qu'auLe premier jour de voyage n'a rien apport� de neuf, nousmilieu de la discussion, la personne interrog�e lui a d�co-connaissions d�j� le chemin jusqu'� La Oroya et le reste, nousch� : � Non, ici nous n'avons pas de biochimistes [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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